Une vie qui passe, lente, une grille de fer barbelé sur le visage à la peau de glacier, peau ravinée d’un visage voilé sans salut ni religion visage qui ruisselle des larmes noires du cratère plasmatique que l’homme porte de ses mythes lacérés.
Lave qui lave sans un sursaut de vie
particules étrangères à toute matière engendresse.
Nul sang ne coule, seule l’eau suinte des plaies rouillées
Nul cœur battant de souvenirs plus clairs ne souffle de nostalgies
Pas une tâche ne trace de mémoire, cette eau fille de glace
Ne laisse rien.